lundi 10 septembre 2012

Apprendre la cuisine japonaise grâce à des kanjis




Je suis souvent frappée par la gentillesse et la politesse des Japonais. Et je crois que même si, dépendant du contexte, il arrive qu’elle soit seulement «de façade», je crois qu’aussi souvent elle est honnête.

Hier, j’étudiais les kanjis dans un café de mon quartier, comme je le fais presque chaque jour. Une vieille dame assise à côté m'observait et à un moment donné, elle m'a tapé sur l'épaule, à pris un stylo et une serviette de table et a écrit le kanji que je pratiquais, en me montrant que je faisais une erreur dans l'ordre d'un des traits. Elle a tenté de m'expliquer en anglais, mais quand je lui ai répondu en japonais, nous nous sommes mis à jaser et 15 minutes plus tard, elle me laissait son numéro de téléphone et son adresse et me demandait de venir souper avec sa famille de temps en temps, en m'offrant de me montrer comment faire de la cuisine japonaise.

Depuis quelques jours, je tente d'ouvrir un compte en banque. À date, trois banques ont refusé car je n'ai pas de hanko: une étampe de son nom, qui sert de signature officielle. Apparemment, avant c'était possible de s'enregistrer avec une signature, pour les étrangers, mais plus maintenant. Après avoir couru à gauche et à droite, j'ai trouvé un hankoyasan (un fabriquant de hanko) qui fera mon hanko sur mesure. En tout cas, je suis assez fière d'avoir été capable de me débrouiller assez bien en japonais pour faire toutes les démarches nécessaires à date. Demain, j'irai ouvrir le fameux compte en banque.
D'ailleurs, en retournant au train, j'entends courir derrière moi et puis une voix de femme dire «okyakusama!» («chère cliente!») : c'était l'employée d'une des banques où j'avais essayé d'ouvrir mon compte, qui en retournant chez elle m'a reconnue. Elle s'inquiétait de si j'avais pu faire faire mon hanko, ce à quoi je lui ai répondu que c'était fait.

Mon manuel de kanji et mes kanji "flashcards"!