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Miam, miam! La bonne bouffe d'avion... |
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Me voilà à nouveau au Japon. À peine 5
mois, de décembre à aujourd’hui, pour rentrer au Québec, terminer ma maîtrise
(ce qui a foiré à cause de la grève étudiante en cours), voir les gens que
j’aime, puis retourner à ce pays que je vais commencer à appeler «ma deuxième
patrie» : après tout, c’est la cinquième fois que je viens ici depuis
2008. La différence, c’est que cette fois je resterai ici un an, grâce à un
visa vacances-travail. J’effectuerai un stage de huit semaines
d’abord, puis on verra ce qui s’offre à moi après.
Comme à mon habitude, j’ai encore eu une
pénible traversée du continent Américain puis du Pacifique, par avion. Malgré
m’être gavée au Gravol, j’avais déjà mal au coeur, mal au ventre et mal à la
tête à la fin du premier vol vers Calgary. Une fois arrivée à l’aéroport de
cette ville formidable (j’en suis sûre), je me suis tapée une assiette de
fajitas (à 16$) dans un resto tex-mex qui jouait de la musique country.
Ooooooouuuh Yeah! Vite! Je me garoche pour acheter un chapeau de cowboy!
Départ deux heures plus tard pour le Japon,
un vol de 11 heures cette fois. Puis, arrivée à l’aéroport de Narita, où je
fais la file avec les autres touristes. Il me semble que rien ne change :
dans cette file, lors de mes cinq voyages vers le Japon, il y a toujours eu les
mêmes éléments. C’est comme une recette Betty Crocker de ce que vous trouvez
comme gaijins au Japon : quelques Américaines mal habillées qui mâchent
leur gomme, un groupe d’ados coréens déguisés en stars de la pop coréenne, un
ou deux soldats afro-américains, puis une trâlée de Chinois avec toute leur
famille (encore plein d’énergie, parce qu’eux ils ont juste fait 3-4 heures de
vol). Le reste des touristes, bah, on sait pas trop. Du monde comme moi,
j’imagine.
Je prends mes valises et je débute mon
année ... à l’hôtel de l’aéroport! C’est demain matin que je rentrerai en
ville, après m’être reposée. Vive l’aventure!!!
PS : Lors de mon dernier voyage, j’ai
pesté sur ce blogue au sujet des Japonais qui me voyaient tirer péniblement mes
valises dans le métro, l’air d’être à l’article de la mort, et qui ne
m’aidaient pas. Cette fois, à l’intérieur même de l’aéroport, deux personnes
m’ont offert de m’aider avec mes valises quand c’était trop dur. De quoi
changer mes interprétations précédentes.