mardi 29 mai 2012

Aquarium de Sunshine City (Ikebukuro)

Les séismes de jour ne me dérangent pas trop, mais ceux qui me réveillent la nuit me laissent particulièrement perturbée... Mais bon, on est au Japon, rien à y faire.

Sinon, j'ai écrit que j'irais à l'aquarium lundi: c'est fait! Je vous laisse sur ces jolies photos que j'ai prises de nos amis sous-marins.










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dimanche 27 mai 2012

Dimanche, à Chiba


J'ai commencé mon stage à la bibliothèque mardi, ce qui explique l'absence d'activité sur le blogue depuis une semaine. Tout vas très bien et mes tâches sont diverses. Les usagers sont très gentils et intéressants et on s'amuse bien, entre collègues. Seul hic: un usager plutôt fou a décidé que j'étais son amie, et ça fait deux fois qu'il vient pour me raconter sa vie et ses persécutions (imaginaires). Vu qu'il n'a clairement pas toute sa tête, je l'écoute gentiment, mais jeudi, après une heure de blabla, j'en pouvais plus! Ma boss a mis au point un truc: elle descend à l'étage d'en bas et fais sonner le téléphone à mon bureau pour "me donner une tâche vraiment urgent à faire"... Tout pour se sauver du fou, quoi.

Sinon, c'est dimanche ici. Mon début de fin de semaine (j'ai congé le dimanche et le lundi). Mizuki avait un examen à passer pour son emploi, donc j'en ai profité pour aller rédiger mon journal de bord (de stage) dans un café du quartier. Et voilà, je suis tombée sur une fête de quartier, avec brocante et spectacle de taiko. Voici des photos.

Spectacle de taiko à Chiba



Le taiko est connu pour être particulièrement difficile à jouer, puisque nécessitant une force physique et une endurance assez spectaculaire. Vous vous imaginer garder les bras en l'air 30-35 minutes tout en frappant de toutes vos forces sur une grosses caisses de résonance?

Bon, après ça je suis allée faire quelques courses. Quelques unes de mes trouvailles:

Des chips d'edamame. Sur le dessin, la famille Edamame fait un pique-nique... Euh?

Oh yes, I enjoy that wonderful time when it can be relaxed.
(Sur une tasse achetée au magasin du dollar).


Voilà, je risque d'aller à l'aquarium demain, alors plus de photos à venir!
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vendredi 18 mai 2012

Engrish! (3e partie)

Is this creepy or what?
Vous connaissez le mot "Engrish"? C'est un terme désignant les libertés (souvent inconscientes) que les Japonais prennent avec la langue anglaise. Ça donne ce que ça donne...


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jeudi 17 mai 2012

Premier jour à Chiba


 
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M. m’a conduite à notre appartement dans la ville de Chiba, ce matin. Le logement est très bien, propre et lumineux, à deux pas du métro et au dixième étage, avec vue sur les environs. M. a une longue journée de travail, donc j’en ai profité pour faire une marche dans les environs.

À quelques minutes de marche, on trouve le parc du musée d’art ainsi que le château de Chiba. La bibliothèque du quartier est dans les environs, et j’y ferrai certainement un tour bientôt. Dans la cour du château, un vieillard pratiquait passionnément la danse tango (avec partenaire invisible) et sur mon chemin, j’ai croisé un parking de concessionnaire automobile dans lequel une vingtaine d’employés faisaient une séance de « boosting » matinal : on crie tous en chœur à tue-tête des phrases du genre «Bienvenue dans notre magasin!» et «Merci de votre achat!». J’ai pensé prendre une photo pour votre bon plaisir, mais j’étais gênée pour eux à un tel point que j’osais à peine regarder dans leur direction...

La château de Chiba


Belle statue devant le château

Vous vous demandez quel temps il fait? Vingt-cinq degrés Celcius, ciel partiellement couvert, brise confortable : un temps parfait, quoi! J’ai dû courir à la pharmacie acheter de l’écran solaire puisque je serai souvent dehors dans les jours à venir (mais il fallait bien lire toutes les infos sur les bouteilles, puisqu’ici il y a très souvent du blanchissant à peau dans les produits pour de pharmacie).

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Cinquième voyage au Japon

Miam, miam! La bonne bouffe d'avion...

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Me voilà à nouveau au Japon. À peine 5 mois, de décembre à aujourd’hui, pour rentrer au Québec, terminer ma maîtrise (ce qui a foiré à cause de la grève étudiante en cours), voir les gens que j’aime, puis retourner à ce pays que je vais commencer à appeler «ma deuxième patrie» : après tout, c’est la cinquième fois que je viens ici depuis 2008. La différence, c’est que cette fois je resterai ici un an, grâce à un visa vacances-travail. J’effectuerai un stage de huit semaines d’abord, puis on verra ce qui s’offre à moi après.

Comme à mon habitude, j’ai encore eu une pénible traversée du continent Américain puis du Pacifique, par avion. Malgré m’être gavée au Gravol, j’avais déjà mal au coeur, mal au ventre et mal à la tête à la fin du premier vol vers Calgary. Une fois arrivée à l’aéroport de cette ville formidable (j’en suis sûre), je me suis tapée une assiette de fajitas (à 16$) dans un resto tex-mex qui jouait de la musique country. Ooooooouuuh Yeah! Vite! Je me garoche pour acheter un chapeau de cowboy!

Départ deux heures plus tard pour le Japon, un vol de 11 heures cette fois. Puis, arrivée à l’aéroport de Narita, où je fais la file avec les autres touristes. Il me semble que rien ne change : dans cette file, lors de mes cinq voyages vers le Japon, il y a toujours eu les mêmes éléments. C’est comme une recette Betty Crocker de ce que vous trouvez comme gaijins au Japon : quelques Américaines mal habillées qui mâchent leur gomme, un groupe d’ados coréens déguisés en stars de la pop coréenne, un ou deux soldats afro-américains, puis une trâlée de Chinois avec toute leur famille (encore plein d’énergie, parce qu’eux ils ont juste fait 3-4 heures de vol). Le reste des touristes, bah, on sait pas trop. Du monde comme moi, j’imagine.

Je prends mes valises et je débute mon année ... à l’hôtel de l’aéroport! C’est demain matin que je rentrerai en ville, après m’être reposée. Vive l’aventure!!!

 

PS : Lors de mon dernier voyage, j’ai pesté sur ce blogue au sujet des Japonais qui me voyaient tirer péniblement mes valises dans le métro, l’air d’être à l’article de la mort, et qui ne m’aidaient pas. Cette fois, à l’intérieur même de l’aéroport, deux personnes m’ont offert de m’aider avec mes valises quand c’était trop dur. De quoi changer mes interprétations précédentes.