vendredi 30 juillet 2010

Engrish please (Pt. 1)



Yes, the feeling of the refreshed and smooth skin after bath it is the very important refreshment.
I wish everyday of the bath I take, the skin will be so smooth.

(Bain moussant dans notre hôtel à Takamatsu)


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Jour 13-14-15: Kagoshima, Hiroshima, Miyajima, Takamatsu...

Quelques photos des trois derniers jours, surtout passés dans les transports, à prendre des marches ou à parler avec d'autres voyageurs de l'auberge à Hiroshima.


Un ''Toppy'' qui transporte les voyageurs entre les îles (pas donné quand même, 7000 yens, donc plus que 80$)... Je pense que c'est un genre d'aéroglisseur.



Le torii de Miyajima, de nuit.


Le lendemain, à marrée basse.


Les daims de Miyajima.


Un wagon par train est ''silencieux'', ce qui change vraiment des constantes
annonces faites dans les autres wagons.

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jeudi 29 juillet 2010

Jour 11-12: Yakushima

Notre passage à Kagoshima fut très bref: nous sommes parties de l'hôtel à 6h15 le lendemain pour prendre le ferry de 7h du matin vers Yakushima, quatre heures au Sud. Pour s'y rendre, il faut passer devant Sakurajima, une île-volcan toujours actif, qui selon les dires d'un habitant de Kagoshima rencontré plus tard, entre en irruption environ 2 fois par jour (les gens se promènent avec des parapluies à Kagoshima pour se protéger de la cendre).



Une partie du port de Kagoshima, vu du ferry.
Dans le ferry, pas grand chose à faire d'autre que de dormir. Le sol est couvert de tapis, sans chaises et on vous prête des couvertures et un oreiller.


Un bateau de la marine (''de défense'') japonaise passe devant Sakurajima, au petit matin.




Végétation tropicale de Yakushima.


Grosse déception à Yakushima: l'île est énorme, et les distances ne se couvrent pas facilement, même en transport en commun. D'ailleurs, les autobus ne passent que 4 fois par jour et son très chers!!!
Heureusement, à notre arrivée à l'auberge, une locataire japonaise nous offre de faire le tour de l'île dans sa voiture louée, avec une autre Japonaise.
Ici, une des chutes que les Japonais semblent beaucoup affectionner.


Un onsen pour les pieds (eau thermale très chaude) où nous nous sommes fait cuire les orteils une vingtaine de minutes.



Team Yakushima!


Il y a des milliers de daims sauvages sur l'île, et il faut faire attention dans les toutes petites routes de montagne, car ils ne craignent pas particulièrement les voitures.


On a aussi arrêté la voiture pour prendre cette famille de singes en photos.
Quelques tournants plus loin, des curieux chiens sauvages. J'aurais voulu les prendre en photo mais quand la conductrice a vu qu'ils étaient en train de dépecer un bébé daim sur la route, elle a pesé sur l'accélérateur.


La magnifique plage de Yakushima, l'eau était très limpide et chaaaaaaaude!



Nous n'avons baigné que nos pieds, mais la plage sert aussi de lieu de pondaison protégé pour les tortues de mer.
Un ouvrier du coin est venu avec son chien (un magnifique shiba inu) nous voir et nous a demandé de le suivre si on voulait voir les tortues. Six minutes de voiture plus loin, nous sommes sur une jetée qui avance dans la mer et le monsieur pointe à l'horizon: on voit une tête de tortue, flottant quelques instants entre les vagues, puis des dizaines de petits poissons volants qui font des chorégraphies sur l'eau.
L'homme s'est assis et a parlé longuement aux Japonaises, apparemment de ses observations sur les tortues, mais notre japonais n'était pas assez bon pour pouvoir converser avec lui.


Le lendemain nous avons été à la foret nommée Shiratani Unsuikyo, plutôt connue sous le nom de ''forêt Mononoke'' puisque c'est dans ces paysages que Hayao Miyazaki a puisé l'inspiration pour les images de son dessin animé très connu, Princesse Mononoke.
Nous avons marché 3 heures jusqu'au sommet, qui offrait une vue de la mer et des montagnes des alentours.



La forêt est aussi connue pour ses gigantesques et très vieux arbres, dont un qui aurait entre 2000 et 7200 ans!
En fait, autrefois les taxes des provinces étaient payées en bois de qualité et les chemins de dales dans la forêt datent de plus de 100 ans.


Les photos ne rendent pas justice! Le feuillage est trop épais donc la caméra n'arrivait pas à faire le focus correctement.



Vue du sommet.

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Nous devions rester 3 nuits à Yakushima mais suite à un conflit avec l'aubergiste (la première Japonaise vraiment chiante que je rencontre), nous ne sommes restées que deux nuits. Il faut dire aussi que notre découverte sur les moyens de transport à réduit de beaucoup nos possibilités de vraiment visiter l'île.


Belle chenille de Yakushima.


Nous avons donc pris le ferry et avons passé une nuit de plus à Kagoshima, dans un hotel très sympathique où nous logions au même étage qu'une équipe sportive de fillettes.
Elles ont trouvé bien drôle que je me promène dans le corridor en chantant des chansons de chiens, mais à la japonaise -- ce qui consiste à chanter une chanson en ne disant que ''woof woof woof woof'', et donc en japonais ''wan wan wan wan wan wan wan''.
(C'est une vieille blague de Homer Simpson, pour les non-initiés...)

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Jour 10: Takachiho



(Des nouvelles bien en retard)



Nous n'avons eu qu'une demie journée complète à Takachiho car nous devions rapidement prendre la route pour Kagoshima. Les distances ici sont plus longues à couvrir que nous ne le pensions, puisque les trains sont très peu développés dans cette région de Kyushu. Les lignes existent, mais ce sont des lignes locales, donc l'équivalent de prendre des trains de banlieue remplis d'étudiants, avec des arrêts aux deux minutes.

Heureusement, les gorges de Takachiho étaient à une vingtaine de minutes de marche de notre hôtel. Le village était vraiment plaisant et assez petit pour qu'il n'y ait absolument aucune chaîne de magasin (pas de dépanneurs 7-eleven ou quoi que ce soit).


Nous avons marché environ deux heures autour des gorges, mais malheureusement les pluies fortes des derniers jours ont fait en sorte qu'il était impossible de faire de la chaloupe, comme nous l'avions prévu. Un employé fort sympathique nous a d'ailleurs expliqué par mimes à quoi ressemblerait un touriste qui essayerait de pagayer dans la rivière telle qu'elle l'était à notre visite... Plutôt drôle!


Bon, donc Aso-san est responsable de ça aussi? Le problème avec ces ''historiques'' japonais c'est que le ''In ancient times'' nous fait douter de la véracité scientifique de la chose. Légende ou fait scientifique?


Les parois semblent être faites de lave, en tout cas...



Plusieurs légendes locales étaient expliquées sur des petits panneaux dans le village.




Petit crabe pas loin de l'eau.

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Nous sommes arrivées tard le soir à notre hôtel de Kagoshima. La ville est parfaite, comme je les aime: animé, pleine de néons et de vitrines originales, de taxis en file partout, d'écrans géants qui projettent 24h/24 de vidéoclips, des publicités et des nouvelles nationales.
Kagoshima, à ma grande surprise, à quelque chose de la folie de Tokyo et des villes qui ne dorment jamais.
Je ne m'attendais pas à cela de LA ville la plus éloignées au Sud sur l'île de Kyushu.

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dimanche 25 juillet 2010

Notre voyage vers Takachiho


Après le volcan, nous avons quitté pour Takachiho, un village plus à l'Est.
Malheureusement, la ville était difficilement accessible par train et nous avons dû transférer quelques fois avant de s'arrêter dans une ville vraiment perdue, où il était impossible de trouver même un dépanneur.

En tout cas, j'en ai quand même cherché un et c'est là qu'Elle s'est présentée à Anayika, telle un Bouddha illuminé.

Une vraie folle, autrement dit.

Bon, je reviens à la station de bus où Anayika m'attend et une vieille femme est en train de lui flatter les cheveux et de lui parler. Je la salue et elle me sourit, puis demande à Anayika:

''Est-ce que c'est votre soeur?''

Évidemment je n'ai pas pu retenir mon rire et bon, la dame s'est excusée mais elle a continué à parler à Ana. J'ai pas trop compris ce qu'elle racontait et apparemment Anayika non plus, mais on s'est dit que peut-être qu'elle parlait métaphoriquement et on a laissé tomber. En plus, elle a demandé deux fois à Anayika d'où elle venait, et à chaque fois qu'elle obtenait une réponse, elle disait un truc du genre: ''Ah oui bien sûr, je le savais''.

Vingt minutes plus tard, le bus arrive et une fois assises, je vois la vieille dame nous faire signe par la fenêtre. Elle se met dans la porte et puis on entend notre chauffeur, pourtant si poli, dire à plusieurs reprises: ''EEEEEEEEEEEH?!?''

Bon, elle était vraiment folle, finalement.

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Le trajet de bus voyageur était vraiment bizarre. Le chauffeur était en retard alors il conduisait vite dans les petits chemins en serpentins dans les montagnes. La nuit tombait et les nuages s'agglutinaient autour des sommets.

Dans la dernière heure, Ana était terrorisée. Nous passions carrément à travers les nuages dans lesquels les éclairs se formaient, et nous les voyions tomber plus bas, dans la vallée.
Difficile à décrire, mais très bizarre et un tantinet cauchemardesque.

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Jour 9: Mt. Aso




8 heures de transport, 5 changements de train, une arrivée en retard et nous voilà au Mt. Aso, un volcan situé environ au centre de Kyushu.


Et ce jour-là (vendredi) le niveau de toxicité était le plus élevé quand nous sommes arrivées. Il fallait se mettre un mouchoir sur le nez pour avancer vers la cime (la section du cratère était fermée aux visiteurs) et un message enregistré dans toutes les langues jouait dans les haut-parleurs pour avertir du danger.
En fait, l'odeur (genre œuf pourri ou au vinaigre, ou les deux ensemble) était assez repoussante elle-même pour qu'on ne veuille pas trop s'aventurer.



Le chemin qui mène au cratère.


La fumée épaisse crachée par le volcan.



La section du cratère n'étant pas ouverte, nous avons marché dans le désert de cendre, un peu plus loin.


Cendre volcanique.


Végétation volcanique (mais où se cache Charles Tisseyre pour la
narration de cet épisode sur la nature?)


Les chemins étaient quand même aménagés.



Nous avons rencontré un groupe d'hommes qui utilisaient ce petit hélicoptère télécommandé (complètement à droite, en jaune) pour filmer des détails du volcan mais aussi, je crois, pour recueillir des données météorologiques.


Oiseau de proie chassant au-dessus de nos têtes.


Insecte style scarabée, trouvé près du cratère.


Finalement, en revenant de notre marche, la section près du cratère était ouverte car l'activité du volcan semblait être diminuée. Voici ce que ça donne, trois secondes avant qu'ils sacrifient les gaijins de la place au dieu volcan. (Haha ce que je suis drôle ce soir!)

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Jour 8 : Gunkanjima







À 20 km de Nagasaki, on retrouve une île de moins de 500 mètres de long par 150m de large mais qui a enregistré un record: celui de la plus grande densité de population de tous les temps (5000 habitants en 1974). On en extrait du charbon jusqu'en 1974, quand l'ile est fermée définitivement et les habitants relocalisés. Gunkanjima, aussi appelée ''Battleship island'' à cause de la ressemblance évidente, devient une île fantôme qui est condamnée des années durant.

.... Jusqu'en 2009! Eh oui, l'île est maintenant accessible par un bateau de croisière qui s'y rend une ou deux fois par jour, mais vous n'avez le droit de descendre que sur une section qui a été bétonnée et qui est entourée de barrières de métal... Aucun risque mis à part la chaleur extrême (on prêtait des petits chapeaux de paille aux visiteurs et je n'ai pas cru important d'en prendre un...grave erreur!) . Le voyage prend en tout 3h mais je dois avouer que j'ai été un peu déçue par la partie qui se fait sur l'île: on ne voit quasiment rien et puis toutes les explications (longues) sont données en japonais (par un bénévole très drôle par ailleurs, mais je ne comprenais pas tout ce qu'il disait).


Faire le tour de l'île sans descendre est d'ailleurs possible pour environ 1000 yens de moins, avis aux intéressés qui se rendront à Nagasaki.


Des anciens appartements pour les familles, qui ne comptaient qu'une chambre commune, servant aussi de salle à coucher. Si j'ai bien compris, les travailleurs célibataires vivaient en dortoirs, eux.



Encore du BÉTON!



YFÂCHO!!!

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