jeudi 17 mai 2012

Cinquième voyage au Japon

Miam, miam! La bonne bouffe d'avion...

-->
Me voilà à nouveau au Japon. À peine 5 mois, de décembre à aujourd’hui, pour rentrer au Québec, terminer ma maîtrise (ce qui a foiré à cause de la grève étudiante en cours), voir les gens que j’aime, puis retourner à ce pays que je vais commencer à appeler «ma deuxième patrie» : après tout, c’est la cinquième fois que je viens ici depuis 2008. La différence, c’est que cette fois je resterai ici un an, grâce à un visa vacances-travail. J’effectuerai un stage de huit semaines d’abord, puis on verra ce qui s’offre à moi après.

Comme à mon habitude, j’ai encore eu une pénible traversée du continent Américain puis du Pacifique, par avion. Malgré m’être gavée au Gravol, j’avais déjà mal au coeur, mal au ventre et mal à la tête à la fin du premier vol vers Calgary. Une fois arrivée à l’aéroport de cette ville formidable (j’en suis sûre), je me suis tapée une assiette de fajitas (à 16$) dans un resto tex-mex qui jouait de la musique country. Ooooooouuuh Yeah! Vite! Je me garoche pour acheter un chapeau de cowboy!

Départ deux heures plus tard pour le Japon, un vol de 11 heures cette fois. Puis, arrivée à l’aéroport de Narita, où je fais la file avec les autres touristes. Il me semble que rien ne change : dans cette file, lors de mes cinq voyages vers le Japon, il y a toujours eu les mêmes éléments. C’est comme une recette Betty Crocker de ce que vous trouvez comme gaijins au Japon : quelques Américaines mal habillées qui mâchent leur gomme, un groupe d’ados coréens déguisés en stars de la pop coréenne, un ou deux soldats afro-américains, puis une trâlée de Chinois avec toute leur famille (encore plein d’énergie, parce qu’eux ils ont juste fait 3-4 heures de vol). Le reste des touristes, bah, on sait pas trop. Du monde comme moi, j’imagine.

Je prends mes valises et je débute mon année ... à l’hôtel de l’aéroport! C’est demain matin que je rentrerai en ville, après m’être reposée. Vive l’aventure!!!

 

PS : Lors de mon dernier voyage, j’ai pesté sur ce blogue au sujet des Japonais qui me voyaient tirer péniblement mes valises dans le métro, l’air d’être à l’article de la mort, et qui ne m’aidaient pas. Cette fois, à l’intérieur même de l’aéroport, deux personnes m’ont offert de m’aider avec mes valises quand c’était trop dur. De quoi changer mes interprétations précédentes.

2 commentaires:

  1. Content que tu ais réussie d'avoir un visa vacances-travail! On m'a dit que c'était très difficile(limité) à obtenir. Ça semble long un an, mais je suis pas mal sûr que ça va passer très vite.

    Sincèrement je comprends pas comment les gens font pour survivre des vols aussi long.. les deux fois que j'en ai fait (allez-retour) mes yeux étaient rendu rouge, ma face avait des picots partout, mon estomac était vraiment crampé, j'étais incapable de dormir les jours suivant, puis je me sentais vraiment pas vivant. Je suppose que ça fait passer le 17+ heures dans un état à moitié conscient plus facile. J'ai rencontré le même genre de gens à Narita... puis les coréens me font toujours sourire. C'est comique l'excès de fashion.

    ~Pierre-Olivier

    RépondreSupprimer
  2. Hah, oui, les vols trans-pacifique sont terribles, Pierrot. Je viens de lire que tu es allé à Taiwan récemment, donc tu dois encore avoir ancrée dans ta mémoire ces moments impérissables de plaisir...

    Je ne pense pas que les visas vacance-travail vers le Japon sont très limités pour les Canadiens, mais oui, j'ai eu de la difficulté à obtenir le mien (surtout car je faisais un stage, ce qui entrait pas dans la catégorie "vacance-travail" pour l'ambassade). Gros stress pour finalement me faire accepter quasiment à la dernière minute.

    En tout cas... en ce moment, avec ce qui se passe à Montréal, je suis trèèèèès contente d'être ici.

    RépondreSupprimer