jeudi 29 juillet 2010

Jour 11-12: Yakushima

Notre passage à Kagoshima fut très bref: nous sommes parties de l'hôtel à 6h15 le lendemain pour prendre le ferry de 7h du matin vers Yakushima, quatre heures au Sud. Pour s'y rendre, il faut passer devant Sakurajima, une île-volcan toujours actif, qui selon les dires d'un habitant de Kagoshima rencontré plus tard, entre en irruption environ 2 fois par jour (les gens se promènent avec des parapluies à Kagoshima pour se protéger de la cendre).



Une partie du port de Kagoshima, vu du ferry.
Dans le ferry, pas grand chose à faire d'autre que de dormir. Le sol est couvert de tapis, sans chaises et on vous prête des couvertures et un oreiller.


Un bateau de la marine (''de défense'') japonaise passe devant Sakurajima, au petit matin.




Végétation tropicale de Yakushima.


Grosse déception à Yakushima: l'île est énorme, et les distances ne se couvrent pas facilement, même en transport en commun. D'ailleurs, les autobus ne passent que 4 fois par jour et son très chers!!!
Heureusement, à notre arrivée à l'auberge, une locataire japonaise nous offre de faire le tour de l'île dans sa voiture louée, avec une autre Japonaise.
Ici, une des chutes que les Japonais semblent beaucoup affectionner.


Un onsen pour les pieds (eau thermale très chaude) où nous nous sommes fait cuire les orteils une vingtaine de minutes.



Team Yakushima!


Il y a des milliers de daims sauvages sur l'île, et il faut faire attention dans les toutes petites routes de montagne, car ils ne craignent pas particulièrement les voitures.


On a aussi arrêté la voiture pour prendre cette famille de singes en photos.
Quelques tournants plus loin, des curieux chiens sauvages. J'aurais voulu les prendre en photo mais quand la conductrice a vu qu'ils étaient en train de dépecer un bébé daim sur la route, elle a pesé sur l'accélérateur.


La magnifique plage de Yakushima, l'eau était très limpide et chaaaaaaaude!



Nous n'avons baigné que nos pieds, mais la plage sert aussi de lieu de pondaison protégé pour les tortues de mer.
Un ouvrier du coin est venu avec son chien (un magnifique shiba inu) nous voir et nous a demandé de le suivre si on voulait voir les tortues. Six minutes de voiture plus loin, nous sommes sur une jetée qui avance dans la mer et le monsieur pointe à l'horizon: on voit une tête de tortue, flottant quelques instants entre les vagues, puis des dizaines de petits poissons volants qui font des chorégraphies sur l'eau.
L'homme s'est assis et a parlé longuement aux Japonaises, apparemment de ses observations sur les tortues, mais notre japonais n'était pas assez bon pour pouvoir converser avec lui.


Le lendemain nous avons été à la foret nommée Shiratani Unsuikyo, plutôt connue sous le nom de ''forêt Mononoke'' puisque c'est dans ces paysages que Hayao Miyazaki a puisé l'inspiration pour les images de son dessin animé très connu, Princesse Mononoke.
Nous avons marché 3 heures jusqu'au sommet, qui offrait une vue de la mer et des montagnes des alentours.



La forêt est aussi connue pour ses gigantesques et très vieux arbres, dont un qui aurait entre 2000 et 7200 ans!
En fait, autrefois les taxes des provinces étaient payées en bois de qualité et les chemins de dales dans la forêt datent de plus de 100 ans.


Les photos ne rendent pas justice! Le feuillage est trop épais donc la caméra n'arrivait pas à faire le focus correctement.



Vue du sommet.

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Nous devions rester 3 nuits à Yakushima mais suite à un conflit avec l'aubergiste (la première Japonaise vraiment chiante que je rencontre), nous ne sommes restées que deux nuits. Il faut dire aussi que notre découverte sur les moyens de transport à réduit de beaucoup nos possibilités de vraiment visiter l'île.


Belle chenille de Yakushima.


Nous avons donc pris le ferry et avons passé une nuit de plus à Kagoshima, dans un hotel très sympathique où nous logions au même étage qu'une équipe sportive de fillettes.
Elles ont trouvé bien drôle que je me promène dans le corridor en chantant des chansons de chiens, mais à la japonaise -- ce qui consiste à chanter une chanson en ne disant que ''woof woof woof woof'', et donc en japonais ''wan wan wan wan wan wan wan''.
(C'est une vieille blague de Homer Simpson, pour les non-initiés...)

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